Quand on parle de Madagascar, on entend souvent cuisine généreuse et alimentation bio. Mais surtout une cuisine unique, un savoir-faire culinaire traditionnel basé sur les produits de la terre et de la mer. Avec des plats typiques aussi savoureux les uns que les autres et qui surprennent et gâtent les papilles gustatives. Aujourd’hui, on vous fait rêver, on vous met l’eau à la bouche avec les 5 plats typiques de Madagascar à découvrir impérativement.
Le riz
Pour ne pas dire que la population malgache ne mange que du riz, on va dire que les Malgaches mangent du riz trois fois par jour : matin, midi et soir. Le riz constitue l’aliment de base du peuple malgache. Mais ce qui est exceptionnel avec les Malgaches c’est leurs manières de cuisiner le riz. Au matin comme au soir, le peuple de l’Île rouge mange le riz avec ce qu’ils appellent le « laoka ». Il s’agit des autres nourritures qui accompagnent le riz. Contrairement aux autres pays du monde qui utilisent le riz comme accompagnement, du côté de Madagascar, le riz est servi à grande quantité par rapport au « laoka ». Ce dernier ne constitue qu’un petit volume du plat. Comme accompagnement, on trouve la viande, la volaille, les légumes, les fruits de mer, etc. Mais un pays comme Madagascar est riche en spécialités culinaires.
Le « ranon’apango »
Après le riz vient le « ranon’apango ». Un Malgache digne de ce nom ne peut s’en lasser du fameux ranon’apango/ranovola ou eau dorée. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Au fait, il s’agit d’une boisson traditionnelle à base de riz. Ou plus exactement obtenue après la cuisson du riz. À Madagascar, après avoir fini de cuire le riz, de façon un peu plus brulée au fond, on laisse le reste qui colle à la marmite sur le feu jusqu’à ce qu’elle soit dorée, voire grillée. Ensuite, on ajoute de l’eau, cette dernière va s’imprégner du goût et de l’odeur du reste de riz brulé. Le ranovola se sert mieux à chaud et c’est une boisson incontournable ou que vous soyez dans la grande île.
Le romazava
Le romazava ou roumazave est un grand classique de la cuisine malgache. C’est un des plats les plus incontestés de l’île rouge. Il est composé, à la base, d’une viande de bœuf mélangée avec de la brède. Aujourd’hui, la préparation du roumazave varie en fonction du cuisinier et de la région. Certains ajoutent un bouillon pour donner plus de goût à la préparation. Tandis que d’autres demeurent dans la version classique en ajoutant d’autres ingrédients locaux naturels supplémentaires. Tels que le « anamalaho » ou brède mafana, « l’angivy » ou encore un peu de « sakamalaho » ou gingembre en français.
Le ravitoto
Ce quatrième plat est sans doute le préféré des visiteurs après le romazava. Ce n’est autre que des feuilles de manioc broyées et que l’on mélange avec de la viande de porc ou du jus de coco râpé. Certes, ce plat n’est peut-être pas appétissant à coup d’œil, mais l’apparence est souvent trompeuse. Il suffit de la première bouchée pour tomber amoureux du fameux ravitoto. Pour mieux relever le goût des feuilles de manioc, on ajoute un peu d’ail au mélange et le tour est joué. On le sert souvent avec du riz blanc et du rougail parsemé de persil ou de ciboulette.
Le « akoho roniny »
Un dernier plat typique pour aujourd’hui : le « akoho roniny » ou bouillon de poulet. Attention, il s’agit ici de poulet à élevage bio. La technique est simple, acheter un poulet (akoho gasy), un peu plus cher que le poulet de chaire, mais qui est plus savoureux que ce dernier. On découpe le poulet et on ajoute du sel, du gingembre et assez d’eau pour couvrir le tout. On laisse mijoter jusqu’à ce que le poulet soit tendre et c’est tout. On le sert toujours avec du riz. Le mérite de ce plat c’est qu’il permet de récupérer de la force rapidement. Et c’est idéal quand on voyage, quand on a un peu enrhumé ou encore quand on se sent un peu fastigié après une longue semaine de travail.